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Hairelbé

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15 août 2014

Winsurf à Urville-Nacqueville en Août 2014

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Trois ans déjà sans photos de windsurf; mais que fais donc le photographe !
Dimanche 10 Août 2014 , les restes d'une tempête tropicale passent sur le Cotentin. Sept à huit Beaufort d'ouest sud-ouest sur le north-shore, c'est l'occasion de ressortir le matériel photo. Après 4h30 de prises de vues, 500 clichés et plusieurs heures de post-traitement, en voici un échantillon avec le lien ci-dessous.
Bon à savoir, des tirages papier de qualité avec encres pigmentaires sont possibles en 20 x 30 cm voir 30 x 45 cm. Vous trouverez le contact sur le blog.

Bonne visualisation , les commentaires sont toujours les bienvenus.

http://hairelbe.canalblog.com/albums/windsurf_a_urville_nacqueville_aout_2014/index.html

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3 avril 2012

Plein format (24X36 mm ) ou Apsc (15X22 mm) chez Canon

Plusieurs cas sont à considérer :

- 1 er cas : On a la possibilité d’approcher le sujet comme on veut (paysage, studio etc…) . On est dans la situation d’un cadrage identique entre un plein format et un APSC, avec une focale identique mais une distance de prise de vue rapprochée pour le plein format. Il faut privilégier le plein format.

- 2 ème cas : On a la possibilité d’un cadrage identique avec une distance de prise de vue identique et une focale plus longue pour le plein format, ce dernier est également préférable (exemple : APSC 70mm --> 24X36 112mm)

- 3 ème cas : On a pas la possibilité d’approcher le sujet et on a pas de focale suffisante pour avoir le cadrage idéal (Lune, windsurf en bord de plage, spectacle éloigné, animalier etc…), il vaut mieux privilégier la densité de pixels du capteur afin d’obtenir plus de détails après un nécessaire recadrage numérique. (Canon 40D, 50D, 60D, 7D)
     Cependant, on peut remarquer que la densité de pixels d’un capteur plein format actuel comme le 5D mark II ou mark III (respectivement 6,4µm et 6,2 µm)est la même que celle d’un APSC de génération précédente tel que les 20D et 30D. Sachant qu’avec ces ‘vieux’ appareils , il est possible de faire des bons tirages au format 60X40 cm, on peut se dire qu’avoir un 5D mark II ou III c’est avoir en même temps l’équivalent d’un 30D qui plus est avec une meilleure ‘qualité intrinsèque’ des points. Alors à votre porte-monnaie !

Un petit schéma vaut mieux qu'un grand discours:

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20 juin 2011

Photos de windsurf : dur pour le photographe et le matériel

Protection du photographe et du matériel  .

Les conditions ambiantes : vent , embruns, sable, froid obligent à se protéger et à protéger le matériel sans quoi la séance photos ne dure pas très longtemps. 

Protection du photographe : Vêtements chauds, ciré coupe-vent avec capuche(éviter les coupe-vent souples qui battent au vent), bottes étanches , mitaines.
La capuche semi rigide permet de diminuer les courants d’airs au niveau de l’œil de visée et empêche la lumière du soleil de venir sur le viseur.

Protection du matériel : dans le cas présent , un boitier Canon 30D , une optique 400mm f5,6 et un trépied Manfrotto 055X Pro . Aucun n’est étanche ou tropicalisé.

Un morceau de manche de combinaison de planche en néoprène vient s’adapter d’un côté sur le para soleil de l’optique . Cette dernière est introduite avec son collier dans un tube PVC de diamètre  12 cm. Elle est maintenue au tube par son collier à l’aide d’une vis (accessoire photo).La manche en néoprène est alors rabattue de l’autre côté sur le bords extérieur du tube PVC. Un sac congélateur préalablement découpé est fixé à l’autre extrémité du tube par un élastique ; il permet d’envelopper le boîtier. (voir photo).Un œilleton est fixé sur le plastique et vient se ‘clipser’ sur le viseur de l’appareil, le sac congélateur est fermé par son zip ; toutes les commandes sont accessibles au travers du plastique.

Le tube PVC plus long que l’optique (30 cm) sert de ‘para-embruns’. Sans cela , le filtre de protection se colmate par un dépôt de sel et la séance photo ne dure pas plus de 10 minutes!!! La manche en néoprène noir permet d’éviter les réflexions parasites à l’intérieur du tube.

Le tube PVC est tenu par deux colliers plastiques plus ou moins serrés par des vis papillon pour permettre par rotation la position paysage ou portrait. Ces colliers plastiques sont montés sur un support alu avec en son milieu une plaquette de fixation rapide. 

La rotule du pied d’appareil photo est protégée par un sac plastique pour éviter l’intrusion de grains de sables. Chaque pied, après avoir enlevé son embout est introduit dans une bouteille plastique fixée à l’aide d’une membranes faites à partir d’un ballon gonflable. Le déplacement de l’ensemble pour suivre la marée est alors possible. Les bouteilles protègent les tubes du trépied en même temps qu’elles l’empêchent de s’enfoncer dans le sable.

Le trépied est lesté par une ceinture de plomb de 6 kilos pour éviter les chutes et limiter les vibrations. L’appui d’un bras sur le tube PVC améliore grandement la stabilité .

Une sangle de cou permet de porter l’ensemble protection + appareil et ainsi de libérer les mains lors de la mise en place et du retrait du trépied.

La stabilité et le confort du photographe est améliorée en utilisant une poubelle renversée comme siège. 

Avec l’optique canon 400mm f5,6 et le boîtier 30D, dans une ambiance ensoleillée, à 200 isos , la vitesse d’obturation monte au 1500 ème. En plein vent (jusqu’à force 8) la vitesse d’obturation et le système de protection qui participe au maintient de l’appareil permettent la prise de photos nettes même en l’absence de stabilisateur optique. L’autofocus en mode AI Servo bien que moyennement performant sur un 30D est suffisant pour ce type de photos, la vitesse de mise au point de l’optique palie en partie à la lenteur de l’autofocus.(mode > à 8,5m)

 

Les réglages utilisés sont les suivants :

Sensibilité : 200 isos
Balance des blancs : soleil
Mode rafales 5 i/s
Compensation d’exposition : -1/3 d’exposition (attention à l’écume blanche)
Autofocus sur le collimateur du haut avec visée sur la voile au dessus du planchiste (si possible !)
Autofocus en mode AI servo
Mode d’exposition : pondéré central
Prises de vues en mode Raw
Carte mémoire vide et accu à pleine charge avant de commencer .

Une règle à respecter : ne pas approcher le vent à plus de 90° , au-delà,  le para embruns devient de moins en moins efficace ! 

Voilà comment avec quelques idées et quelques euros , on peut protéger le matériel ET améliorer la prise de vues en plein vent au bord de mer!!!
 

Nomenclature :

- Tube PVC de diamètre 12 cm et de longueur 50 cm percé d’un trou de 6 mm à 7,5 cm du bord
- sac congélateur 27X28 cm
- manche de combinaison néoprène
- vis photo
- œilleton canon
- 2 colliers plastiques PVC diamètre 12 cm avec 2 vis papillon
- un morceau d’aluminium de 22X4 cm avec une plaquette de fixation rapide
- sangle de coup
- 3 bouteilles plastiques
- 3 ballons gonflables
- élastique
- un peu de visserie
- ceinture de plomb

 

DSCF5139 DSCF5140 DSCF5142  DSCF5144 DSCF5147 DSCF5146 DSCF5143 
30 juillet 2010

De l’importance du filtre de protection

DSCF4983

Les filtres de protection ou filtres neutres (ou UV) ne sont pas si neutres que ça !

Essai d’une optique Canon 400 mm f5,6 sans filtre et avec 2 filtres différents : Hoya et  B&W
Le boîtier utilisé est un Canon 30D.

L’ensemble est fixé sur un trépied, le déclenchement se fait par l’intermédiaire d’une télécommande en mode ‘miroir relevé’, ouverture à f8 vitesse à 1/80s et 100 iso
Mise au point avec le collimateur central en mode ‘autofocus’. 3 photos sont prises dans chaque configuration, la meilleure des 3 est conservée.

                                        Résultat

sans_filtre       hoya      b_w

Détail à 100% après post-traitement pour la netteté

      Sans filtre                    Filtre Hoya               Filtre B & W

  _MG_8661_sans_filtre_100_         _MG_8661_hoya_100_        _MG_8661_B_W_100_

Le filtre Hoya montre une dégradation de la qualité de l’image.

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Photo de plance à voile prise avec le filtre Hoya

crop_pav   détail 100%

Sur une image avec un arrière plan éloigné , on remarque un dédoublement des détails probablement du à une réflexion sur chaque face du filtre. Le filtre Hoya utilisé n'a pas de traitement multicouches.

Conclusion :
Gratter quelques euros sur le filtre peut réduire les performances d’une optique au coût élevé. L’utilisation d’une bonne optique implique un filtre de qualité.

L’idéal et le plus économique est de ne pas en mettre , à chacun d’en estimer les risques et les inconvénients (protection, nettoyage etc…).
C'est une conclusion de Normand !

9 juillet 2010

Collections d’images avec Bridge d ‘Adobe

Faire une collection de photos présente de nombreux avantages mais consomme beaucoup de temps sachant qu’il n’est pas toujours simple de se décider pour y inclure telle ou telle image .
On pense souvent à faire des copies de sauvegarde de ses photos mais pas toujours de ses fichiers ‘collections’ ; cela peut conduire à de mauvaises surprises lors d’un crash de son disque dur. Dans le catalogueur ‘bridge’ inclus dans Photoshop, les fichiers ‘collections’ sous XP sont stockés à l’emplacement ‘C:\Documents and Settings\utilisateur\Application Data\Adobe\Bridge xxx\Collections’ (Le répertoire Application Data peut être caché) et sous windows 7 à l'emplacement 'C:\utilisateur\nom\AppData\Roaming\Adobe\Bridge xxx\collections' . Ils possèdent une extension ‘.filelist’ .  Leur contenu en ascii les rend lisibles ET modifiables à volonté avec un simple éditeur de texte. Extrait d’un fichier ‘.filelist’ :


<arbitrary_collection version='1'>




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28 mai 2009

Photos panoramiques

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Avec l’argentique , il existe plusieurs appareils dédiés à la photo panoramique (haselblad , fuji etc…). Leur format de pellicule est spécifique , le panorama est réalisé en une seule prise de vue ce qui offre pas mal d’avantages mais leur prix est élevé.

Les appareils numériques permettent également de créer des panoramas en associant plusieurs photos. Le format n’est donc pas fixe. Dans le cas de plusieurs prises de vues à partir d’un seul point, la théorie voudrait que les différentes photos soient prises autour d’un point de l’objectif que l’on appelle ‘pupille d’entrée’. Pour les panoramas de paysage , il est possible dans certaines limites de déroger à la règle. La prise de vues sans tête panoramique est possible mais l’utilisation d’un pied est souhaitable. Afin de limiter les décalages de tons et de couleurs entre les différentes prises de vues et ainsi faciliter la tâche pour le logiciel de création de panoramas; il est préférable après avoir fait une mesure d’exposition sur la partie centrale du panorama de passer en mode manuel avec les valeurs mesurées et de se fixer une balance des couleurs. Des têtes panoramiques existent, leur seul inconvénient pour une utilisation occasionnelle: leur prix. Des bricolages sont possibles comme celui proposé ci-dessous :

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Le vernier d’un pied à coulisse usagé est monté sur un roulement vissé sur la tête du trépied (taraudage 3/8 pouce filetage 16)

Sur le bec est fixé une équerre perforée de 100 X 40 . Les trous pré-percés sur la partie verticale permettent de positionner par l’intermédiaire de têtes de vis l’embase d’un plateau rapide (préalablement dévissé d’une rotule Manfrotto) et un trou oblong sur la partie horizontale permet le positionnement de l’équerre sur le bec en fonction du modèle d’appareil photo. Le tout revient à quelques euros. Seule l’orientation verticale est possible ce qui n’est pas un inconvénient en soit puisque c’est cette orientation qui permet d’avoir les plus grands panoramas possibles sur une seule rangée (hauteur) . Le réglage pour le positionnement sur la pupille d’entrée en fonction de l’optique utilisée se fait en ouvrant le pied à coulisse avec repérage de la position sur le vernier (voir sur internet pour savoir comment déterminer la position). Pour obtenir un angle à peu près constant entre les vues sans avoir de système de repérage, on peut faire coïncider le bord de la photo suivante sur la position du collimateur d’autofocus le plus excentré. L’utilisation d’une télécommande ou du mode retardateur permet de limiter les flous de bougé avec un appareil monté sur un support pas totalement rigide.

Si on utilise le catalogueur Bridge intégré à Photoshop, les piles permettent de regrouper les photos concernant un même panorama. Dans le cas de retouches de tons, appliquer les mêmes à toutes les photos du panorama.

Différents logiciels pour la création de panoramas existent : Autostitch, AutopanoPro, la commande ‘Merge’ de photoshop etc… Si on ne veut pas multiplier les applications, la commande Merge de Photoshop donne souvent des résultats corrects.

A l’issue de l’assemblage des différentes photos, il faut sauvegarder en .tiff la plus grande partie rectangulaire possible. Elle sert d’original pour différents cadrages par la suite.

Vient alors le problème des dimensions du cadre. Sauf à faire du sur-mesure, le plus souvent ce sont les dimensions du cadre qui vont ‘imposer’ le cadrage du panorama. Dur pour le photographe !!! Les dimensions de la photos sont à déterminer en fonction de celles du cadre et du passe-partout . Une application Excel rudimentaire permet d’aider au choix des dimensions du cadre, du passe-partout et de la photo en donnant visuellement une idée des proportions. On peut la récupérer ici. L’autorisation des macros est nécessaire. Les cases en vert correspondent aux paramètres que l’on peut modifier. Deux façons de procéder : soit on part de la dimension du cadre et du passe-partout pour déterminer les dimensions de la photo ; soit on part des proportions de la photos pour obtenir le cadre le mieux adapté parmi 3 choix possibles. Une fois que les dimensions de la photo sont définies, l’outil recadrage de photoshop (ou autre) permet de retailler précisément et au mieux d’un point de vue esthétique le panorama sauvegardé servant d’original. Le rééchantillonage est à faire à la résolution d’impression. Le passe-partout peut être fait à l’aide de son logiciel par augmentation de la zone de travail au-delà de la photo elle-même. Il faut penser à prendre en compte la zone de chanfrein du cadre non visible mais nécessaire pour un bon positionnement de l’image. Si son imprimante ne fait pas de tirage au format panorama, il est toujours possible de l’imprimer par morceaux en utilisant la fonction ‘impression de la sélection’ et après recollage d’avoir une idée du panorama dans son ensemble et s’assurer ainsi qu’il est bien adapté au cadre choisi.

Y a plus qu'à ...

27 novembre 2008

Profil ICC, gestion des couleurs, Kesako ?

prophoto_canonLa photo numérique a apporté son lot d’appareils de capture et de visualisation d’images (scanner, appareil photo, imprimante, développeuse etc…) La reproduction à l’identique d’une couleur donnée à l’aide de ces différents moyens représente une réelle difficulté. Un profil de référence (XYZ) correspondant au système visuel humain a été développée en 1931 par la Commission Internationale pour l'Eclairage (CIE). Ce profil de référence peut être représenté d’une autre façon avec le blanc comme origine , c’est le profil Lab (Hunter 1948). Ces profils sont indépendants de tout matériel. Avec l’arrivée du numérique, l’International Consortium of Color s’est créé en 1993 et à défini les profils ICC (ou ICM) dépendant des appareils. A chaque appareil correspond un profil contenant les couleurs de référence du profil Lab qu’il est capable de reproduire . Sans entrer plus dans les détails , tous ces profils sont visualisables en 3 dimensions à l’aide d’un éditeur de profil. (ICCview sur le web ou Chromix par exemple). Les profils qui intéressent le ‘photographe’ sont celui de son appareil photo, de son écran, de son imprimante, de son laboratoire de développement habituel. A ces profils , il faut ajouter les profils des espaces de travail sRvB, ADOBE RvB , Prophoto etc… ; ils servent d’intermédiaire entre les valeurs de référence du profil Lab et les profils des appareils et permettent des corrections globales de couleurs en s’appuyant sur un gris neutre équilibré sur ses couleurs de base; ils ont un ‘volume’ plus petit que le profil Lab.

La comparaison visuelle en 3D de ces différents profils permet de mieux comprendre les principes de la gestion des couleurs intégrée dans Windows et Mac OS et utilisée par des applications telle photoshop. Des notions comme les modes de rendu , les couleurs non imprimables, le soft proofing deviennent plus concrètes.

A partir des comparaisons visuelles en 3D on remarque que :

-Les profils des écrans LCD sont proches du profil de l’espace de travail sRGB (ils en sont à l’origine) sauf pour les écrans haut de gamme. Donc si on utilise l’espace de travail Adobe RGB , plus ‘volumineux’, les retouches d’image ne se voient pas toutes à l’écran celui-ci étant incapable de les restituer d’où certaines réactions consistant à dire qu’Adobe RGB n’apporte pas grand-chose de plus . En fait, c’est sur un tirage papier avec une imprimante pro que l’on ressent la différence.

-La comparaison du profil d’écran avec le profil d’impression permet de voir les limites de l’épreuvage écran (soft proofing). Seules les couleurs de l’imprimante/développeuse incluses dans le profil de l’écran peuvent être correctement simulées.

- La dynamique d’un écran est plus importante (tons clairs) que celle des couples encre/papier et laser/argentique d’où parfois une certaine ‘déception’ lorsqu’on compare une image sur écran avec son tirage papier.

-Les profils des imprimantes photo jet d’encre sont globalement plus ‘volumineux’ que les profils des développeuses laser/argentique (Fuji Frontier) ce qui contribue à un meilleur rendu.

Compte tenu des profils des appareils photos numérique et des imprimantes jet d’encre professionnel, se limiter aux espaces de travaile sRvB ou Adobe RvB est parfois dommageable notamment pour les bleu-vert (bord de mer) et les jaunes orange (couchés de soleil). L’espace Prophoto est le bienvenu. En effet avec un espace de travail plus grand que le profil de son aPN , en travaillant au format 16 bits , on assure qu’aucune information de couleur n’est perdue. On comprend mieux la différence entre une photo prise avec un compact en mode jpg 8 bits associé à l’espace de travail sRVB et une photo prise en mode RAW 12 ou 14 bits développée avec l’espace de travail Prophoto qui englobe le profil de son appareil photo et de son imprimante .

-L’application Color Think de chez Chromix permet de positionner les couleurs d’une photo au sein d’un profil couleur, on peut ainsi voir quel support de sortie est adapté ; quels sont les effets sur la répartition des couleurs d’un mode de rendu etc…

En conclusion; visualiser les profils couleurs permet vraiment de mieux comprendre ce qu’est la gestion des couleurs, pourquoi des différences existent entre une visualisation sur écran et sur papier, les différences de rendu des moyens d’impression , l’intérêt d’avoir un écran bien calibré etc…On s’appuie sur des ‘mesures de couleurs’ et plus sur des impressions visuelles.

(Un livre à lire : Gestion des couleurs disponible à la bibliothèque de Cherbourg; et oui, il s'agit d'un blog local)

28 juillet 2008

Netteté pour tirage jet d’encre 20X30 à 60X40 et écran LCD 19"

Tout ce qui suit ne s’applique qu’aux photos sans flou de bougé, rien ne peut vraiment rétablir ce genre de défaut.

Une photo est forcement affectée par une perte de netteté. Qu’elle soit argentique ou numérique plusieurs facteurs interviennent . Pour ne parler que du numérique au moins trois éléments sont impliqués à la prise de vue, ce sont d’une part le capteur avec son organisation en matrice de Bayer , d’autre part le filtre anti-aliasing , sans oublier la qualité de l’optique. Ensuite au tirage la transformation des pixels en points d’impression va apporter son lot de perte de netteté.

La reprise de la netteté d’une photo est donc nécessaire et des outils prévus à cet effet le permettent.

Cette étape doit être la dernière dans le ‘développement’ d’une photo ; son rééchantillonage à une résolution proche de celle de l’œil aux dimensions finales du tirage doit être effectué au préalable.

Améliorer la netteté d’une image consiste à détecter les ‘contours’ et à augmenter localement le taux de contraste . La difficulté consiste à ne pas faire ressortir les ‘défauts’ tels que le bruit de la photo et de ne pas introduire trop de halos d’accentuation dus à l’augmentation des contrastes ni d’aboutir à une perte des détails fins.

Plusieurs questions se posent alors: la reprise de netteté que l’on fait est-elle optimale ? Le logiciel utilisé est-il le mieux adapté et le plus performant ? Un autre réglage ne serait-il pas meilleur ? Faut-il agir sur le gain , le rayon , le seuil ? Beaucoup de temps à passer et de fatigue pour les yeux !

Lorsqu’il s’agit de faire un réglage de netteté pour un affichage sur écran, le résultat est facilement observable et modifiable, mais lorsqu’il s’agit de faire un réglage pour un tirage sur papier , le nombre d’essais comparatifs à faire peut devenir fastidieux et onéreux.

La reprise de la netteté dépend de plusieurs paramètres. Parmi les principaux on a :

-Le logiciel utilisé pour ajuster la netteté (Magic focus, Refocus (Pixelium), Accentuation, Netteté optimisée, Filtre passe-haut, Netteté dans Adobe Camera Raw (ACR) , Photokit Sharpener, Nik Sharpener , Qimage etc…)
-La méthode (netteté globale, par zone, par masque de contour, en plusieurs passes, rééchantillonage préalable etc…)
-Le sujet de la photo (paysage ,portrait, fréquence des détails etc…)
-Le support de sortie (Ecran CRT, LCD, type de papier etc…)
-Les dimensions du tirage
-La distance de visualisation de la photo
-La sensibilité ISO utilisée à la prise de vue
-La qualité de l’optique (aberrations, diffusions ) et du capteur (bruit)
Bref de quoi passer de longues heures à tergiverser et perdre son temps devant un ordinateur.

Dans le cas de traitement par lots , il faut s’orienter vers une solution la moins consommatrice de temps. La lecture du livre ‘netteté et accentuation’ de Bruce fraser disponible à la bibliothèque de Cherbourg (et oui , il s’agit d’un blog local) permet de comprendre les différents problèmes que posent la reprise de la netteté. La partie ‘Netteté’ de la version 4.3 et au-delà de ACR reprend les grands principes de ce livre et donne des résultats intéressants.

On se rend compte que l’outil ‘masque flou’ (USM) n’est pas vraiment adapté pour la reprise de la netteté. Plus le contraste est fort et plus le halo d’accentuation s’élargit , ce qui n’est pas ce qu’un photographe recherche ! En fait la taille des halos en terme de pixels est constante et donnée d’une part par le moyen utilisé et d’autre part par la valeur affectée au rayon, mais visuellement , il s’élargit avec l’augmentation du contraste. Avec ‘Accentuation’ de Photoshop , le nombre de pixels du halo est le double de la valeur du rayon. Pour un rayon de 1 , les halos clair et foncé font 2 pixels de large. Avec ‘Netteté optimisée’ sans la coche ‘Plus précis’ à un rayon de 1 correspond des halos de 1 pixel. On se rend compte que la taille d’un halo peut détruire les détails fins de 1 ou 2 pixels.

La taille maximale acceptable de ces halos est donnée par la résolution de l’œil à la distance d’observation et doit rester inférieur à la capacité de l’œil à les distinguer sinon le côté ‘photo numérique’ se fait ressentir. Le choix du rayon maximum va donc dépendre de la résolution de la photo à imprimer à ses dimensions finales et de la distance minimale d’observation .. Pour ma part je considère qu’une photo comme une peinture , doit pouvoir être approchée à distance de lecture quelque soit sa taille ; la résolution de l’œil à cette distance est de l’ordre du 1/10 mm. A dimensions égales, plus la résolution d’une photo est faible et plus le nombre de pixels des halos d’accentuation doit être faible sachant que leur taille d’impression est plus grande ; autrement dit plus le paramètre ‘rayon’ doit être faible.

Pour une photo à 240 dpi , chaque pixel va correspondre à 25,4/240 = 0,10 mm. A 180 dpi , il va correspondre à 0,14 mm.

On peut classer les contours en 3 catégories. Contours fins, contours moyens et contours marqués. Une photo contient souvent plusieurs types de contours à la fois. Une accentuation en plusieurs passes avec différentes valeurs de rayons permet d’améliorer différents types de contours.

Après pas mal d’essais comparatifs, j’ai choisi l’outil netteté d’ACR 4.3.
J’applique une méthode en 2 passes .

1 ère passe:Elle concerne les contours marqués, les détails fins et le bruit ne sont pas accentués. La photo est rééchantillonée avec ACR, pour obtenir des dimensions les plus proches possibles de celles du tirage papier. Pour un Canon 30D , 7 choix sont possibles : grosso modo à une valeur de résolution proche de celle de l’oeil, quatre correspondent au 40X60, 30X45, 20X30 et à une définition d’écran LCD .
Le paramètre ‘clarté’ est positionné par défaut sur 20. (Amélioration des contrastes sur les tons moyens)
Les paramètres ‘détails’ de la partie ‘Netteté’ sont positionnés par défaut sur gain 85% ; rayon 0,9 ; détails 40 et masquage entre 40 et 90 (la valeur du masquage permet de ne pas trop toucher aux détails fins)

2 ème passe: Elle concerne les détails fins. Avec Photoshop, redimensionnement aux cotes exactes du tirage papier avec rééchantillonage ‘bicubic plus net’ à résolution identique à celle d’ACR. Pour améliorer les détails, application par l’intermédiaire d’un calque du filtre ‘netteté optimisée’ à l’ensemble de l’image avec les paramètres suivants : gain 70% et rayon 0,3. la case netteté améliorée reste décochée. (Les paramètres avancés sont à zéro sinon ils sont pris en comptes même en mode basic) . Le mode de fusion du calque est réglé sur ‘luminosité’ pour limiter les décalages de couleurs et les curseurs de ‘fondu si’ concernant le calque inférieur sont ramenés vers l’intérieur avec dédoublement des curseurs pour avoir une transition progressive aux valeurs 20 à 50 pour les sombres et 180 à 235 pour les clairs et ainsi compenser le fait que la méthode USM accentue davantage les zones les plus contrastées et ne gère pas la saturation des pixels du halo! Ceci va permettre de ne pas appliquer la netteté sur les tons très clairs et très foncés et ainsi de préserver les nuances au niveau des détails dans les ombres et sur les lumières intenses.

Un mot sur le choix de la résolution ; elle est prise autour de 280 dpi(résolution de l’œil à 25 cm de distance) à un sous multiple de la résolution du moyen d’impression. C’est sensé faciliter le rééchantillonage fait par le moyen d’impression. Ex : 240 dpi pour une imprimante epson de résolution physique 720 ou 1440 dpi ; 260 dpi pour une Fuji Frontier de résolution 260 dpi.

La mise en œuvre de cette méthode est simple. Les paramètres ‘définition’ et ‘détails’ sont préréglés (Dans ACR possibilité d’enregistrer plusieurs jeux). Les applications ACR , Photoshop et Bridge forment un ensemble cohérent, l’utilisation du ‘processeur d’images’ permet au moment de l’ouverture d’un fichier Raw d’appliquer pour la première passe les réglages de netteté qui concernent les ‘contours marqués’ et pour la 2 ème passe d’appeler une ‘action’ préalablement enregistrée pour dimensionner la photo aux valeurs exactes et pour appliquer l’amélioration des détails.

Autrement dit la seule chose à faire , c’est de configurer la bonne définition d’image au niveau d’ACR* , d’utiliser le processeur d’images avec l’action adéquate correspondante au format de l’image. ( l’action consiste à redimensionner l’image et à lui appliquer le filtre ‘netteté optimisée’). En final , peu de temps à passer pour effectuer la netteté de ses photos, une fois le processeur d’image lancé c’est la machine qui travaille , on a tout le temps pour aller faire autre chose ! (vaisselle, ménage, vidange etc…)

Avant de passer au tirage grand format , on peut tirer un échantillon d’une zone ‘sensible ‘ de la photo sur son imprimante personnelle et voir ce que cela donne.

Pour un affichage plein écran, choisir le rééchantillonage le plus petit proposé par ACR et dans photoshop rééchantilloner la photo en termes de pixels à la définition physique de l’écran. La taille d’un point pour un 19 pouces est de 0,29 mm et la résolution de l’œil à une distance d’observation de 70 cm d’environ 0,25mm, un halo visible d’accentuation d’un maximum de 1 pixel est acceptable. On se trouve dans une situation proche de celle d’une impression papier à 240 dpi ; les mêmes ‘réglages’ peuvent être conservés.

Un point à ne pas perdre de vue, la sensation de netteté dépend aussi d’une bonne restitution des couleurs .

Pour se faire une idée de la netteté d’un tirage papier à partir de l’écran, il est parfois préconisé de faire un affichage à 50% de la taille réelle des pixels. Pour que cette situation soit idéale, la résolution de l’écran étant d’environ 86 dpi , il faut avoir une résolution d’impression double soit 172 dpi. A 240dpi , on est plus proche d’un affichage à 33% , malheureusement les effets d’escalier à cette proportion d’un tiers empêche une bonne appréciation de la netteté. Se faire une idée de la netteté à partir d’un fichier traité pour un affichage plein écran est plus lourd à mettre en œuvre mais sans doute plus significatif. En fait , l’appréciation de la netteté ne peut se faire réellement qu’à partir du tirage papier.

Les valeurs annoncées n’ont rien de définitives, elles représentent un compromis pour les différentes types de photos. On peut les considérer comme une base de départ. Chacun peut les adapter à ses préférences et en fonction de différents paramètres de prises de vues (sensibilité ISO , finesse de l’objectif etc…).
Il n’est pas abordé dans ce résumé les possibilités de retouches locales et personnalisées qui ne s’inscrivent pas dans le cadre d’un traitement par lots.

L’utilisation du type d’image ci-dessous avec son taux de contraste progressif permet de se faire une idée des effets de la méthode d’accentuation. Ne pas hésiter à zoomer fortement et utiliser la pipette d’échantillonage pour préserver ses yeux. On peut voir par exemple à quoi correspond les pixels ‘à virgule’ ; quel est l’effet du gain ; que les méthodes d’accentuation s’attaquent à des contours parfaitement nets à l’origine , etc…

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*Dans ACR , lorsque la définition de l’image est modifiée, pour la modifier à nouveau ou revenir à sa définition d’origine, il faut passer par l’outil ’recadrage’ ; ce qui n’est pas forcément intuitif !

18 avril 2008

Une solution pour donner une 2 ème chance à vos diapositives

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Avant l’arrivée du numérique, nombreux sont celles et ceux qui ont pris des diapositives. Avec le temps qui passe , on se rend compte qu’il est difficile d’en retrouver une au milieu d’ une pile de boites de chargeurs. Finalement, elles finissent le plus souvent dans l’oubli faute de pouvoir être retrouvées facilement. A condition de scanner chacune d’entr’elles, les outils de rangement et de recherche offerts par le numérique peuvent être appliqués aux diapositives. Malheureusement , un scanner à film est onéreux ; on pense alors à utiliser un scanner à plat avec un dos lumineux. On se rend vite compte que pour une grande quantité de diapositives , le temps à y consacrer est très important , les manipulations et les délais d’attente rendent vite la tâche fastidieuse.
Une autre solution existe, projeter ses diapositives et les prendre en photo !!! Le résultat obtenu est amplement suffisant pour avoir un bon aperçu de ses diapositives sur son ordinateur . (Eviter d’utiliser un écran de projection, les incrustations de verre se voient sur les prises de vues). Canon fournit avec ses appareils un logiciel (Zoombrowser) qui permet de les piloter depuis son ordinateur et de rapatrier directement les photos sur son disque dur. Il est possible de configurer différents paramètres de prise de vue ainsi que le nom des photos enregistrées . En choisissant un nom qui indique la boite de diapositives , le chargeur (droite ou gauche) et l’emplacement sur le chargeur, on repère facilement l’emplacement de chaque diapositive. ‘( exemple : boite5_g36.jpg ou boite8_d04.jpg) Les numéros à suivre vont s’incrémenter automatiquement à chaque photo. Lorsqu’un chargeur est fini , on réinitialise le nom en précisant l’autre chargeur et lorsqu’une boite est finie , on réinitialise le nom en indiquant un autre numéro de boite. Le temps que l’image se charge sur le disque dur , on projette la diapositive suivante , si nécessaire, on fait le réglage de mise au point du projecteur . Sans aucune manipulation sinon que de mettre et retirer les chargeurs dans le projecteur, ‘scanner’ une diapositive ne prend alors que quelques secondes. Si un emplacement du chargeur est vide , on prend une photo noire de façon à maintenir la correspondance entre la place des diapositives sur le chargeur et leurs noms de fichiers.
Une fois l’acquisition terminée, il reste alors à affecter des mots clefs à chaque diapositive numérisée en utilisant son catalogueur préféré. Les recherches deviennent possibles et chaque fichier photo trouvé lors d’une recherche indique par son nom où se trouve physiquement la diapositive correspondante.
Sans y avoir passé trop de temps , on retrouve ses ‘vieilles’ diapositives avec un certain plaisir.

8 avril 2008

Résolution d’impression à 300dpi, taille des pixels d’écran de 0,29 mm : des chiffres tombés du ciel ?

     Selon les sources et sans doute selon les yeux, l’œil a un pouvoir de séparation compris entre 1 minute et 1,5 minute d’angle(1). C’est cette donnée qui est à l'origine de la résolution des photos pour les tirages papier et de la taille des pixels sur un écran LCD. Si on considère une valeur moyenne de l’angle à 1,25 minute, cela donne un pouvoir de séparation de 0,09 millimètres à 25 cm d’éloignement, c’est à dire à distance de lecture et 0,26 millimètres à 75 cm d’éloignement, c’est à dire à distance de lecture d’un écran d’ordinateur. La première valeur exprimée sous forme de résolution correspond à 280 points par pouce (ppp ou dpi en anglais) et la seconde à la taille approximative d’un pixel d’écran . Les imprimantes photo à sublimation thermique ou laser ont des résolutions de l’ordre de 300 dpi. Le papier argentique avec ses cristaux d’halogénure d’argent est considéré avoir une résolution également autour des 300 dpi. On retrouve bien une cohérence entre d’une part le pouvoir de séparation de l’œil et d’autre part la taille des pixels d’écran ,la résolution des imprimantes photo et le papier argentique. A priori, il est inutile de fixer des résolutions plus importantes que ce que l’œil est capable de distinguer.

Du pouvoir de séparation de l’œil se déduit certaines données comme par exemple :
-La taille maximale acceptable des tirages papier ‘haute résolution’ à distance de lecture (25 cm). Elle va correspondre au nombre de points du capteur multiplié par le pouvoir de séparation de l’œil à cette distance . Par exemple on obtient pour un Canon 30D avec un capteur de définition 3504 X 2336 à distance de lecture : 3504 x 0,09 = 315 mm par 2336 x 0,09 = 210 mm c'est-à-dire à peu près le format A4 (simple page). Si on ne parle pas de photo ‘haute résolution’, il est possible à partir du pouvoir de séparation de l’œil d’adapter la résolution en fonction de la distance de ‘lecture’.

Tableau donnant les dimensions maximales d’un tirage en fonction de la distance de visualisation et du pouvoir de séparation de l’oeil pour un Canon 30D avec un capteur de définition : 3504 X 2336

distance (cm)

séparation (mm)

Résolution
dpi

taille max L (cm)

taille max l (cm)

25

0,09

279

32

21

50

0,18

140

64

42

75

0,27

93

96

64

La possibilité offerte par le numérique de sur-échantilloner la photo n’est pas abordée ici.

-Dans le cas de tirages inférieurs à la taille maximale si le fichier photo n’est pas rééchantilloné, l’imprimante avec une résolution de 300 dpi ne peut pas imprimer tous les points du capteur , elle va prendre plusieurs points pour les transformer en un pixel d’impression. Avec l’exemple du Canon 30D, dans le cas d’un tirage au format 10X15, pour imprimer tous les points il faudrait une tête d’impression (et un papier) avec une résolution de (3504 / 15) x 2,54 = 593 dpi. Le fait qu’une imprimante photo ait une résolution inférieure n’est pas un problème puisque les points supprimés ne peuvent être distingués par l’œil.

(1)On peut vérifier le pouvoir de séparation de son œil simplement en regardant son écran LCD. A sa définition physique, les points ont une taille de 0,29mm pour un 19 pouces et 0,26 mm pour un 17 pouces. La distance à laquelle ont n’est plus en mesure de distinguer le point à la base du point d’exclamation ( !)donne approximativement le pouvoir de séparation de son œil . Pour un 19 pouces Alpha(minutes) = arctan (0,29/distance en mm) X 60 .

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